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FAQ
L'éclairage de secours est conçu pour s'allumer automatiquement en cas de panne de courant grâce à une batterie intégrée qui prend le relais. Cette batterie est constamment chargée lorsqu'elle est connectée au réseau électrique, et elle alimente les lampes de secours lorsque le courant est coupé, garantissant ainsi une visibilité minimale pour évacuer les lieux en toute sécurité.
Il existe principalement deux types d'éclairage de secours : les luminaires de secours autonomes et les systèmes centralisés. Les luminaires autonomes disposent de leur propre source d'énergie, généralement une batterie, tandis que les systèmes centralisés sont alimentés par une source d'énergie centrale, souvent utilisée dans les grands bâtiments pour une gestion centralisée de l'éclairage de secours.
La durée de fonctionnement d'un éclairage de secours dépend de sa conception et de sa batterie. En général, les éclairages de secours sont conçus pour durer au moins une heure, mais certains modèles peuvent fonctionner jusqu'à trois heures. Il est important de vérifier régulièrement l'état des batteries pour s'assurer qu'elles offrent la durée nécessaire lors d'une panne.
L'entretien d'un système d'éclairage de secours implique des vérifications régulières de la batterie et des tests fonctionnels. Il est recommandé de réaliser un test mensuel pour s'assurer que les lampes s'allument correctement en cas de coupure de courant. Les batteries doivent également être remplacées selon les recommandations du fabricant pour garantir une performance optimale.
L'installation d'un éclairage de secours est régie par des normes spécifiques qui varient selon les pays. En Europe, par exemple, la norme EN 60598-2-22 spécifie les exigences pour les systèmes d'éclairage de secours. Ces normes garantissent que les installations offrent une sécurité adéquate en cas d'urgence, en définissant les performances et les tests requis.
Pour choisir la bonne intensité lumineuse d'un éclairage de secours, il est essentiel de considérer l'application spécifique et les besoins de l'environnement. Les zones de circulation nécessitent généralement un minimum de 1 lux, tandis que les espaces ouverts peuvent nécessiter jusqu'à 0,5 lux. Une évaluation professionnelle peut aider à déterminer les niveaux appropriés pour chaque zone.
Il n'est généralement pas recommandé d'utiliser un éclairage de secours comme éclairage normal car cela pourrait réduire la durée de vie de la batterie et compromettre son efficacité en cas d'urgence. Cependant, certains modèles hybrides peuvent fonctionner à la fois comme éclairage normal et de secours, mais ils doivent être spécifiquement conçus pour cet usage.
Pour tester un éclairage de secours, il est conseillé de couper l'alimentation principale pour simuler une panne de courant. Vérifiez que les lampes de secours s'allument correctement et fonctionnent pendant la durée prévue. De nombreux systèmes modernes disposent également d'un bouton de test intégré permettant de réaliser des vérifications sans couper l'alimentation générale.
Un éclairage de secours est utilisé pour assurer une visibilité minimale et une évacuation sûre en cas de panne de courant, tandis que l'éclairage de sécurité est destiné à prévenir les accidents et à dissuader les intrusions en éclairant les zones sensibles de manière continue. Les deux systèmes peuvent être complémentaires mais ont des objectifs et des fonctions distincts.
Pour installer un éclairage de secours, il faut d'abord évaluer les besoins du bâtiment, en tenant compte de sa taille, de son usage et de ses occupants. Les points d'évacuation, les escaliers et les zones sans lumière naturelle sont prioritaires. Il est aussi crucial de se conformer aux normes de sécurité nationales pour assurer une installation efficace et légale.
